mardi 15 novembre 2011

Hazard : «Que du bonheur»

Avant d'affronter les Bleus mardi soir (20h45) Eden Hazard et Georges Leekens n'ont pas caché le plaisir que leur procure ce match amical.

Foot - Bleus : Un match particulier pour Hazard
On n'ira pas jusqu'à écrire qu'il y avait de la connivence entre eux, mais l'image est symbolique. Assis côte à côte sur l'estrade de l'auditorium du Stade de France, Georges Leekens et Eden Hazard ont bel et bien fait la paix. Cinq mois après le geste d'humeur de son attaquant contre la Turquie, le sélectionneur belge n'a que des éloges à faire à son sujet. «Je suis être très content d'Eden, de ses progrès et du fait qu'il soit belge». «Je veux aller de l'avant», assure de son côté le Lillois. Quant au contrastre entre ses prestations en club et en sélection, «c'est un tout, s'est-il justifié. A Lille, j'y suis toute l'année, ce qui n'est pas le cas avec la Belgique. Il faut que je prenne mes marques.»

Ménagé contre la Roumanie vendredi soir en vue de ce match contre la France, Hazard vient à Saint-Denis pour enfin «briller». Sans omettre toutefois la notion de «plaisir». Les Bleus, il les a encouragés depuis l'âge de 7 ans et les campagnes victorieuses de 1998 et 2000. «J'ai toujours été supporter», affirme-t-il. Forcément, cela participe à renforcer encore davantage le caractère «particulier» de cette rencontre. D'autant qu' en face, «il y a Mathieu (Debuchy), Yohan (Cabaye) et Adil (Rami), rapelle-t-il. On s'est croisé tout à l'heure. Pouvoir jouer contre eux, ce n'est que du bonheur !»

«Nos petits Belges deviennent grands»

Avec bonhomie, Leekens a pour sa part évoqué de la «fierté». «Fierté» de disputer «un match de gala». «Fierté» aussi de constater -en qualité de «voisin»- que la France est «redevenue une équipe de très haut niveau» un peu plus d'un an après le traumatisme de Knysna. «Laurent Blanc a fait un travail du tonnerre», s'est-il enthousiasmé. Alors que la Belgique manquera le prochain Euro, le technicien se verrait bien partager l'avion avec les Bleus direction... le Brésil en 2014. «Nos petits Belges deviennent grands, a-t-il souligné. On est en train de construire quelque chose, les joueurs sont ambitieux, ils ont faim. Vous allez vous en rendre compte lors des prochains matches». Celui contre la France inclus.

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