Raymond Domenech n'a pas voulu céder au pessimisme après le nul concédé en Tunisie (1-1), dimanche soir. S'il regrette une nouvelle fois «la mise en route difficile» de ses joueurs, le sélectionneur rappelle qu'il ne s'agit «que d'un match de préparation». Son équipe est dans les temps, a-t-il estimé. «Après notre grosse semaine à Tignes, il y a eu un relâchement naturel. C'est normal, c'était prévu. Ce qui compte, c'est ce qu'il y a du 11 juin au 11 juillet.»
Pour le sélectionneur, la différence entre la prestation livrée contre le Costa Rica et celle face à la Tunisie relèverait davantage d'une question de «fraîcheur» que d'«envie». «Ce manque nous a empêché de hausser le rythme de la rencontre», au même titre que la solide «opposition» proposée par les Aigles de Carthage. «Ils nous ont posé des problèmes. Ils nous ont obligés à aller un peu plus loin par rapport à ce qu'on est capable de faire à ce stade de la préparation.»
Pour autant, Raymond Domenech a retenu plusieurs motifs de satisfaction. Le premier concerne le mollet gauche de William Gallas. «Au vu de qu'il a fait ces deux derniers matches, je ne suis pas inquiet. C'est une bonne nouvelle.» Le second renvoie au temps de jeu qu'il a distribué à sept joueurs en deuxième période. «On sait où on veut aller, comment on veut y aller. Il y a des étapes qui se mettent en place, on avance... C'est ce qui compte dans une préparation.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire