samedi 19 juin 2010

Aprés la défaite ,les langues se délient

Le vestiaire médusé
Il n'en est pas à sa première «affaire», mais Nicolas Anelka a, pour le coup, franchi la ligne jaune. Déjà critiquable sur ses performances depuis le début du Mondial, le natif de Versailles a ajouté une nouvelle ligne à son statut «d'enfant terrible» du foot français. Pis, il est entré dans une nouvelle dimension. La raison ? Un comportement inexcusable et irrespectueux envers le sélectionneur lors de la mi-temps de France-Mexique jeudi soir. Alors que les joueurs rentraient aux vestiaires, Raymond Domenech a tancé son attaquant sur son placement sur le terrain, lui reprochant d'être partout... sauf à son poste. Des remarques qui n'ont pas plu au joueur de Chelsea. Sa réponse ? Un cinglant et poétique «va te faire enc..., sale fils de p...» aurait fusé envers le patron des Bleus dans un vestiaire médusé et circonspect face à une telle réaction raconte L'Equipe. Surpris et déçu, le sélectionneur aurait répliqué par un laconique «O.K, tu sors» alors qu' Anelka en remettait une couche, un brin provocateur : «Ouais, c'est ça...». Une nouvel exemple de classe dont jouit l'international qui s'était déjà distingué en 2002 en lançant au sélectionneur de l'époque, Jacques Santini: «Je ne veux pas être le remplaçant du remplaçant. Pour que je revienne, il faudra que Santini se mette à genoux.» Du Anelka dans le texte.

Le doigt d'honneur de Gallas
Quelle position adopter face à un tel comportement ? Si les faits sont avérés, nul doute que l'on ne reverra pas l'ancien attaquant du PSG sur la pelouse face à l'Afrique du Sud. Voire même en équipe de France. Connaissant l'homme, pas sûr que cela l'empêche de dormir. Raymond Domenech qualifiera-t-il de «ragots» cette scène auprès des médias ? Où bien se décidera-t-il enfin à avouer la vérité ? A savoir que le climat en équipe de France est tout simplement rongé par les rancoeurs, les amertumes et le manque de respect et de classe de certains joueurs qui sont déconnectés de la réalité. Des hommes qui ont trop vite oublié qu'ils avaient une mission et des devoirs au moment de revêtir le maillot frappé du coq. L'exemplarité en fait partie. Ça, William Gallasa également dû l'oublier. Toujours selon le quotidien, le vice-capitaine des Bleus aurait fait un doigt d'honneur à un journaliste de TF1 après la rencontre de jeudi soir. Encore un bel exemple d'un homme qui portait le brassard de capitaine il n'y a pas si longtemps. Voilà donc l'image que renvoie cette équipe de France aujourd'hui. Des performances proches du néant et des statuts de «stars» décernés à des joueurs qui n'ont de stars que leur compte en banque et leur ego. Mais le Mondial continue... Il reste un match à jouer contre l'Afrique du Sud mardi. Pour sauver un honneur que certains ont déjà perdu.

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