jeudi 3 juin 2010

Un dernier entraînement inquiétant pour les Bleus

En football, c’est bien connu, on joue toujours comme on s’entraîne. Raymond Domenech a alors de quoi être inquiet. Pensif, le sélectionneur a suivi, mercredi, depuis le rond central une séance d’entraînement bien décevante, non seulement en termes de qualité mais aussi en termes de pépins physiques puisque Gallas ne s’est pas entraîné, Valbuena a pris un coup à la cheville et Planus s’est donné une entorse à la cheville droite.


Il s’en est d’ailleurs ouvert ensuite à son staff, au cours d’une longue discussion en fin de séance. Mais revenons au jeu car le temps presse désormais pour les Bleus pour roder ce nouveau système en 4-3-3 et le faire fonctionner.

Ribéry et Malouda sortent du lot

Hier, sur la pelouse du stade Michel-Volnay de Saint-Pierre, rien n’a fonctionné ! Après avoir travaillé avec son onze type en Tunisie, Domenech a cette fois choisi de diviser le groupe en deux : attaque titulaire face à la défense remplaçante sur une moitié de terrain (Gourcuff, Malouda - Ribéry, Anelka, Govou contre Mandanda - Réveillère, Diarra, Planus, Clichy), défense titulaire face à attaque remplaçante sur l’autre (Lloris - Sagna, Squillaci, Abidal, Evra - Toulalan contre Valbuena, Diaby - Cissé, Gignac, Henry).

Le résultat de ces exercices a été catastrophique. Le groupe des cinq de devant a, une fois encore, oeuvré sans inspiration, sans mouvement et, surtout, sans aucune relation technique. Anelka n’a pas fait d’appels, Govou a été inexistant et Gourcuff était totalement à côté de son sujet. Seuls Ribéry et Malouda ont tenté des choses. Pas étonnant que ce soit les deux seules satisfactions offensives de cette préparation jusqu’à présent. Malgré les consignes et les variations de Pierre Mankowski, le niveau ne s’est pas amélioré au fil de la séance. La défense a, elle, un peu mieux fonctionné, malgré l’absence de Gallas, remplacé par Squillaci. Mais à huit jours du début de la Coupe du monde et de France - Uruguay, les Bleus avancent avec de moins en moins de certitudes.

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