Le hooliganisme n'est pas l'unique problème des dirigeants parisiens. L'Argentine a annoncé l'envoi d'informations aux autorités sud-africaines concernant 800 hooligans. Une façon de se rattraper après la polémique née en Amérique du sud à la suite du fait que 30 «Barras Bravas» (NDLR : supporters très violents) avaient fait le voyage avec l'équipe entraînée par Diego Maradona.
Les politiques argentins se sont saisis de l'affaire pour freiner toute mauvaise publicité. Anibal Fernandez, le chef du gouvernement argentin, a déclaré à la presse sa volonté d'enrayer le problème des hooligans. «Nous avons fourni à l'Afrique du sud toutes les informations dont nous disposons sur ces personnes liées aux violences dans les stades». Seulement, il est très difficile d'interdire à des supporters de faire le déplacement au Mondial.
Selon le journal sportif «Olé», 235 autres hooligans réunis au seins de l'ONG «Supporters Argentins Unis», sont attendus à Pretoria la semaine prochaine. Le premier ministre argentin semble impuissant face à cette situation. «Nous n'avons aucun intérêt à voir ces gens-là au Mondial mais tout citoyen libre a le droit de se déplacer, nous ne pouvons pas les empêcher de se rendre au Mondial».
Depuis 1924, 241 victimes ont péri en Argentine suite à des violences liées au football. Les autorités Sud-Africaines vont être très attendus dans le domaine de la sécurité.
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